Patchwork
Non, les travaux d’aiguilles ne sont pas le domaine réservé des femmes ! Non, les tapisseries ne sont pas forcément des ouvrages de dames ! Mais d’abord, pourquoi Pascal Guichard appelle-t-il ses œuvres des « Tapisserie »… ?
Peut-être parce qu’il n’ose pas, par modestie, franchir le pas séparant l’artisanat de l’art, l’empirique du voulu.
Ses Patchworks sont pensés et travaillés comme des tableaux. Leur grande originalité est de marier le tissu
et les objets en des compositions qui échappent au réel. Paradoxalement, plus Pascal Guichard intègre d’objets tangibles plus son imaginaire s’envole.
A première vue, on pourrait penser que ses patchworks sont hyper-réaliste. Dans ce cas ils posséderaient
le réalisme des naïfs car leur puissance onirique est indiscutable. En fait, Pascal Guichard réalise des « collage »
de tissus. A partir de matériaux « trouvés » et non créés, il dessine un monde magique, à la fois proche de nous
par ses composants et tout à fait personnel par son discours. Pascal Guichard évoque des ambiances
et raconte des histoires qui ont le charme délicat des nostalgies enfantines.
Ses collages de tissus, se sont vraiment des toiles.
La fenêtre sanglante 14/18
1978 – 112 x 35
Superman tombé du ciel
1990 – 173 x 100
Peindre avec le peintre
1988 – 112 x 86
La combinaison dans l’orage
1986 – 162 x 125
Promenade à New-York
1980 – 215 x 85
Le balcon de Manet
1986 – 200 x 65
Charles à la fenêtre
1984 – 204 x 102
Prisonnier politique
1988 – 120 x 100