Patchwork

Non, les travaux d’aiguilles ne sont pas le domaine réservé des femmes ! Non, les tapisseries ne sont pas forcément des ouvrages de dames ! Mais d’abord, pourquoi Pascal Guichard appelle-t-il ses œuvres des « Tapisserie »… ?
Peut-être parce qu’il n’ose pas, par modestie, franchir le pas séparant l’artisanat de l’art, l’empirique du voulu.
Ses Patchworks sont pensés et travaillés comme des tableaux. Leur grande originalité est de marier le tissu
et les objets en des compositions qui échappent au réel. Paradoxalement, plus Pascal Guichard intègre d’objets tangibles plus son imaginaire s’envole.

A première vue, on pourrait penser que ses patchworks sont hyper-réaliste. Dans ce cas ils posséderaient
le réalisme des naïfs car leur puissance onirique est indiscutable. En fait, Pascal Guichard réalise des « collage »
de tissus. A partir de matériaux « trouvés » et non créés, il dessine un monde magique, à la fois proche de nous
par ses composants et tout à fait personnel par son discours. Pascal Guichard évoque des ambiances
et raconte des histoires qui ont le charme délicat des nostalgies enfantines.
Ses collages de tissus, se sont vraiment des toiles.

Anne-Marie Schropff 1985

Le retour de Lénine en train plombé

1979 – 155 x 120

La fenêtre sanglante 14/18

1978 – 112 x 35

Superman tombé du ciel

1990 – 173 x 100

Peindre avec le peintre

1988 – 112 x 86

La combinaison dans l’orage

1986 – 162 x 125

Promenade à New-York

1980 – 215 x 85

Le balcon de Manet

1986 – 200 x 65

Charles à la fenêtre

1984 – 204 x 102

Prisonnier politique

1988 – 120 x 100

La grande main rouge

1978 – 100 x 73

Nuage magique1978–

1978 – 95 x 92

La concierge te regarde

1986 – 172 x 100  (collection particulière)

Eclair et orage

1985 – 124 x 80

Tous à l’exposition

1989 – 137 x 143

Au rendez-vous des amis

1987 – 300 x 220

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